Bonne année (ou pas)

Bonne année 2022 parait-il. Comment démarre cette année ?

Commençons par les (plutôt) bonnes nouvelles : la crise sanitaire que nous subissons depuis deux ans, semble s’éloigner. Personne ne s’en plaindra.

Parlons aussi des moins bonnes nouvelles

Les articles s’espacent dans le temps. D’une part, mon travail me consomme pas mal de temps. De l’autre, l’inspiration et la variétés des thèmes abordés au début réduit avec le temps. Je n’ai pas « fait le tour », mais je rebondis moins facilement sur l’actualité (peu variée depuis quelques mois).

Si je devais parler d’une grosse actualité, je citerais le début de campagne pour la présidentielle, qui semble aussi insipide que la précédente. J’avoue que je garde peu de souvenirs de la précédente, car j’étais en Suisse pour le travail.

Les enjeux de 2022

Cette année, elle va être particulière pour moi, car je n’ai plus le droit d’être inscrit sur les listes électorales de ma commune d’origine. Quand ma commune a fusionné avec ses voisines, mon bureau de vote a disparu. De l’autre, depuis janvier 2019 (soit en pleine crise des gilets jaunes), l’inscription sur les listes électorales d’une commune est soumises :

  • Soit à la nécessité de prouver que la résidence principale est sur la commune.
  • Soit de payer des impôts dans la commune depuis au moins deux années fiscales.

Dans mon cas, ça nécessite donc que je paie la taxe foncière d’un bien familial. Déjà, tout le monde ne peut pas se le permettre. Et depuis le premier confinement, joindre un conseiller du trésor public tient du miracle.

Dans mon entourage, beaucoup de gens m’interrogent sur le pourquoi de cette volonté de continuer en Normandie. C’est légitime : pourquoi voter dans une région où je n’habite plus ?

  1. J’habite en Île-de-France, mais je tiens à construire le futur de ma région. D’ailleurs, l’exode de cadres que subit la petite couronne parisienne depuis le premier confinement démontre que ses habitants ont fini par aspirer à un autre cadre de vie dont ils avaient oublié ou ignoraient l’existence.
  2. Ensuite, si la présidentielle reste le point d’orgue de 2022, les vrais enjeux se situent sur nos représentent : les députés. Dans un bassin de 150 000 habitants, ma voix pèse peu, surtout quand le député local est élu à environ 65% des voix. Dans ma commune d’origine, le deuxième tour des élections voit souvent des triangulaires. Chacune des 2 000 voix peut faire basculer le résultat.

Nous restons dans une période fragile sur bien des points, mais élever les consciences et responsabiliser chaque citoyen du pays nous aidera peut-être à repartir du bon pied. C’est le moment ou jamais.

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