La dédensification : quel intérêt pour l’outremer ?

Dernier volet qui concerne les citoyens d’outremer, qu’il ne faut pas oublier.

Si j’ai décidé de parler séparément de l’outremer, c’est qu’on oublie souvent cette partie du territoire. De plus, chacun possède ses spécificités (climatique, géographique, politique ou culturelle).

Il faut savoir qu’un ensemble de lois existent sur le sujet, c’est ce qu’on appelle la continuité territoriale. Mais, à part en Corse (pas trop loin de la métropole), les subventions attribuées ont globalement disparu depuis 2007.

Indépendamment de notre histoire, nous profitons toujours de ces territoires. Grâce à la disposition de ces différents « cailloux » (surnom de la nouvelle Calédonie), nous exploitons notamment les zones économiques exclusives.

Une dédensification apporterait à l’outremer les mêmes avantages qu’au reste de la France. Mais on pourrait y ajouter d’autres opportunités :

  • Moins de séparations familiales provoquées par la recherche d’une économie « plus florissante » en métropole. Cet argument peut sembler exagéré, mais il faut demander leur avis aux « victimes » du BUMIDOM.
  • De meilleures relations avec les acteurs économiques et politiques de métropole, trop éloignés pour connaitre les impacts de certains de leur choix.
  • Moins de déplacements égal moins de CO2. Oui, ça participe aussi à la réduction de notre empreinte carbone.
  • La possibilité de créer de nouvelles relations économiques avec les pays voisins des territoires ultramarins.

Il est temps que chaque territoire profite de ses propres atouts. Répartissons nos resources et nos capacités afin d’offrir une économie autosuffisante partout en France.