J’ai voulu partager cet article de France Culture après l’avoir lu. Le titre est surtout issu de la deuxième partie, que je cite :
Quand à Raymond Avrillier, par décision du conseil d’Etat, il a obtenu l’accès au protocole d’accord conclu entre Emmanuel Macron ministre de l’économie, et les sociétés autoroutières. Il y a découvert plusieurs points litigieux à ses yeux. Il a donc engagé deux recours pour faire annuler ces contrats. Ces recours sont actuellement en instruction devant le Conseil d’Etat.
https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/les-pieds-sur-terre-emission-du-vendredi-14-fevrier-2020
Il avait déjà sorti un « guide du droit à l’information » consultable à la fin de l’article ou sur Scribd. Il y explique notamment que nous avons « Des droits qui ne se perdent que quand nous ne nous en servons pas ».
Quand on a l’impression de perdre nos droits, il faut se remettre en cause. Pourquoi les documents qu’il a demandés n’étaient pas consultables publiquement ? Pourquoi ce type de contrat, qui engage l’état à des sociétés privées, ne consulte pas les citoyens ? Visiblement, cet élu s’est posé la question.
Un citoyen a des droits et des devoirs. L’un de ces devoirs est moral : c’est garantir le bon usage de ces droits :
- Le vote.
- La liberté d’expression.
- La manifestation.
- Etc.
Ça ne veut pas dire se réfugier derrière ces grands principes pour s’autoriser n’importe quoi. Par contre, ça veut dire :
- Ne pas se plaindre d’un élu quand le taux d’absention est record.
- Ne pas se plaindre de perdre sa vie privée.
- Etc.