Un peu d’histoire
La règle des 3% d’endettement a été proposée par la France, à une époque où l’économie n’était pas florissante. Le traité de Maastricht a généralisé ce statut au niveau européen. A l’heure où nos dirigeants veulent gérer le pays comme on gère une entreprise privée, ils ont oublié le principal. Dans le privé, on sépare la comptabilité en deux :
- L’opérationnel : les dépenses de fonctionnement (salaires, petites fournitures, etc).
- Le capital : l’investissement.
C’es tout le problème. En ne faisant pas cette séparation comptable, une entité publique n’a donc plus le droit d’investir dans ses infrastructures, le régalien (défense, sécurité, santé, éducation), etc.
Les différents pays européens doivent continuer d’investir pour se développer. D’ailleurs, ils ont même créé une enveloppe pour ça. Mais la France a notamment décidé de ne pas l’utiliser. Plus précisément, difficile de dire, entre l’état et les régions, qui doit distribuer cette enveloppe de 700 millions d’euros. Cette exemple est inquiétant. Nous dépendons d’aides extérieures, quand nous pourrions investir de manière autonome.
Plutôt que de limiter notre dette à 3% de manière arbitraire, nous devrions accepter une dette un peu plus élevée si elle permet d’investir. D’autant que ça permettrait la création d’emploi de manière durable. Il faut bien entretenir ce qu’on a créé (production énergétique, chemin de fer, réseau routier, etc).