Quand des individus commettent des actes de dégradation, ce sont les assureurs qui paient les dégâts. Le problème, c’est que ce coût est finalement amorti par tous les citoyens qui paient leurs assurances. Aujourd’hui, la justice peut condamner à des « forfaits ». A mon avis, ce forfait, plus ou moins dissuasif, ne permet pas de prendre la mesure d’un acte. Le prévenu peut voir cette somme comme une « amende ».
Le remboursement effectif d’une dégradation aurait tendance à « concrétiser » la valeur du bien dégradé. Le but est donc de responsabiliser les individus par une prise de conscience. Dégrader un bien prend peu de temps, bien moins que le temps nécessaire à la victime pour s’offrir un « petit plaisir », fruit de son travail. On le voit dans cet exemple (sélectionné au hasard du web).
A noter que sur ce point, le remboursement d’une telle « dette judiciaire » devrait rester à la charge unique de son auteur. En aucun cas sa famille ne devrait subir les conséquences des actes de vandalisme causés par l’individu.