Les partis politiques sont censés être des courants d’idées dans l’intérêt public. Aujourd’hui, ils disposent d’un budget conséquent, et ça coûte cher : 66 millions d’euros par an. Aujourd’hui, je finance les partis que j’ai soutenus et ceux que j’ai contrés
Ça peut sembler difficile, mais je suis pour une suppression pure et simple de ce système de financement.
- Nos élus sont censés être au service du peuple. En tant que rassemblement d’idées, un parti devrait être à but non lucratif. Actuellement, ce n’est pas le cas.
- Les gros partis trouverons toujours de généreux donateurs. Soutenir une association, financièrement ou en militant, en fait parti.
- Le financement public verrouille totalement le paysage politique. L’apparition de LREM a fait apparaitre quelques nouveaux visages, mais, globalement, on retrouve de nombreux élus présents avant. Ils ont juste participé à un « mercato politique ».
- Dans l’imaginaire collectif, un élu rattaché à un parti est « piloté » par ce parti. Moi-même, j’ai tenu cette remarque dans un précédent post. Lors d’élections diverses, on voit des élus remplacés car « ils étaient membres du parti qui a déçu », même si l’élu en question s’est régulièrement opposé à sa « hiérarchie ».
A l’heure où on nous parle de réductions des dépenses publiques et d’économies, injectons cet argent ailleurs. Cette « petite » économie représente un tiers de la dette de l’AP-HP. C’est toujours bon à prendre. A noter que des partis dits « indépendants », comme l’UPR, doivent déjà vivre sans financement, car ils ne reçoivent pas assez de voix lors des différentes élections. Ils y arrivent, alors pourquoi pas les gros partis ?